Rétrospective Doublage - Les VF de Lupin III (Edgar de la Cambriole) - 4ème Partie
Bonjour à tous et à toutes, et bienvenue sur cet article qui est là pour poursuivre ce que j’avais entamé il y a déjà près d’un an, lorsque j’avais commencé cette petite rétrospective sur les différents doublages français qu’avait eue Lupin III au fil des années. En 1 an, j’ai pu vous parler tout d’abord des premiers films doublés avec Le Secret de Mamo et le Château de Cagliostro, mais aussi, un peu plus tard, de la VF de la seconde série animée, accompagné des films et téléfilms chez Manga Vidéo. Cependant, il y a presque 5 mois, je vous avais laissé dans la troisième partie de la rétrospective en évoquant les doublages et redoublages réalisées sur la franchise dans les années 2000. Voici donc l’heure venue de poursuivre mon œuvre vers sa conclusion inévitable qui ne saura plus tarder en évoquant les doublages de Lupin réalisés dans les années 2010 avec deux doublages atypiques. Deux versions françaises différentes qui ont soulevé à leur sortie respective énormément d’interrogations et de confusions dans les communautés voxophiles et celle du célèbre cambrioleur et sa bande, notamment sur les raisons de pourquoi les précédents castings réalisés dans les années 2000 n’ont pas été repris, malgré le peu de temps écoulé. Depuis, de l’eau à couler sous les ponts, et ces deux doublages ont su obtenir, en quelques années, à défaut d’un soutien populaire, une certaine réhabilitation par quelques fans, convaincus de leur qualité certaine, en dépit du souvenir nostalgique des nombreux doublages qui les ont précédés, notamment ceux avec Philippe Ogouz. Cette histoire, c’est celle que je vais vous la raconter plus en détail aujourd’hui, tout en essayant, comme à mon habitude, de pointer les points forts comme ce qui n’allait pas dans ses versions françaises. Alors, accrochez-vous bien, car aujourd’hui, nous allons parler des doublages lyonnais et belges de Lupin, réalisées respectivement entre 2016 et 2018 pour l’un, et entre 2018 et 2019 pour l’autre.
I. Lyon : une bonne destination pour Lupin ?
Mais pour cela, il nous faut revenir encore une fois en arrière. En effet, après 2007 et les dernières sorties Rupan estampillées Dybex, il aura fallu attendre 9 ans, en 2016, pour espérer revoir Lupin chez nous, sous la houlette de l’éditeur Black Box, dirigé par Alexandre Regreny, et d’IDP, éditeur devenu distributeur, toujours dirigé par la famille Uzan. Entre temps, les droits d’auteurs sur Arsène Lupin étaient tombés dans le domaine public, si bien que plus rien n’empêchait à présent d’utiliser le nom de Lupin pour désigner le personnage de Monkey Punch. Ainsi, tous les doublages cités ici, qu’ils soient effectués par Blackbox ou d’autres, purent de nouveau utiliser les noms japonais pour l’ensemble des personnages de la licence. Cela étant, à ce moment-là, Blackbox furent assez prudent sur les droits de la licence, si bien que seulement trois productions inédites en France furent acquises, à savoir la série Une Femme nommée Fujiko Mine, sorti en 2012 au Japon ainsi que les films Le Tombeau de Daisuke Jigen et La Brume de Sang de Goemon Ishikawa, sorti respectivement en 2014 et en 2017. Trois productions atypiques, puisqu’elles ont comme point commun d’avoir la participation de Takeshi Koike, un réalisateur et animateur très talentueux sortis tout droit des studios Madhouse, réalisateur entre autres de Redline et du segment Record du Monde d’Animatrix. Sur Lupin, il a été chara-designer de la série sur Fujiko, et deviendra par la suite réalisateur pour les deux films cités ici, ainsi que du film Lupin III - Fujiko’s Lie, qui à l’heure actuelle, n’a pas été encore licencié en France. Néanmoins, les ventes des coffrets simples et collectors furent assez faibles, malgré le placement des Bluray dans la collection saphir d’IDP, si bien que Blackbox ne renouvela pas la licence Lupin, et après la ressortie en 2019 du Bluray de la 1re série, le projet de Bluray de Partie II fut annoncé comme abandonné par Alexandre Regreny lui-même en 2022, et l’annonce de l’arrêt de l’activité vidéo de l'entreprise ette même année condamna définitivement un retour de Lupin chez eux.
Mais vous me direz, à raison, que c’est bien joli cette histoire, que ça a l’air d’être des séries et films excellents malgré les ventes faiblardes en Bluray, mais qu’en est-il de la version française ? Eh bien pour ces doublages, Blackbox et IDP ont fait le choix de travailler avec le studio O’Bahamas, et plus précisément sa filiale située à Lyon avec qui ils travaillent régulièrement, et ce, encore aujourd’hui sur la série animée Kingdom. Cela étant, le studio a aussi travaillé par le passé avec d’autres éditeurs vidéos d’animés comme IDP sur ces dernières années, notamment avec le doublage controversé de Haikyuu, avec Dybex sur les coffrets en partenariat avec IDP comme Steins Gate, ou encore Alltheanime (Sword Art Online Alternative, Fate Stay Night : Unlimited Blade Works). Un studio de doublage très habitué à l’animation japonaise donc. Cela étant, il était très regrettable que les éditeurs oublient souvent de les créditer sur certaines de leurs éditions, et c’était le cas également pour les Bluray de Lupin, si bien qu’il a fallu attendre que certains membres du forum Planète Jeunesse se mobilise pour la reconnaissance vocale pour enfin trouver le casting français principal, et ce malgré quelques oublis sur lesquels nous reviendrons. Sinon, en ce qui concerne l’adaptation, elle est signée de Erika Lalane et de Jennifer Bellebeau pour la série sur Fujiko, et de Jennifer Bellebeau toute seule pour le film sur Jigen, sachant qu’on ne connaît malheureusement pas l’adaptateur qui s’est occupé du film avec Goemon. Quoiqu’il en soit, il s’agit pour l’une comme pour l’autre, d’un de leurs premiers travaux d’adaptatrices, et pour une première, il faut reconnaître que l’adaptation est plutôt soignée, avec quelques tournures familières, voire quelques vulgarités souvent placées judicieusement, et qui appuie très bien l’aspect provocateur et atypique de la série. Cependant, malgré ce point positif, on ne peut que regretter le fait qu’elles se soient basées sur des scripts anglais, comme en témoigne quelques tournures de phrases, mais surtout leurs CV qui montre qu’elles ne maitrisent pas la langue japonaise, et qu’elles se sont forcément appuyées sur une traduction relais, de qualité certes, mais qui est forcément imparfaite. Enfin, en ce qui concerne la direction artistique, si Karl-Line Heller est en charge d’Une Femme Nommée Fujiko Mine, aucun directeur artistique n’est crédité sur les films. On peut suspecter, comme ça a été le cas pour Haikyuu, qu’il n’y a pas eu de directeur artistique, mais il n’y a aucun moyen de prouver si c’était effectivement le cas ou non. Quoi qu’il en soit, Karl-Line Heller a fait globalement du bon boulot sur la série, même si on sent parfois que les comédiens sont de temps à autre en sous-jeu, un défaut malheureusement typique des doublages lyonnais à plus ou moins grande échelle en fonction du soin apporté ou non par les clients à ces doublages. Cependant, derrière un manque de moyens et une équipe de comédiens assez limitées, on peut noter tout de même l’effort d’avoir traduit quelques rares fonds musicaux, et c’est particulièrement visible dans l’épisode 12 où une chanson sur Fujiko est traduite en français, ce qui est une belle surprise qui donne un vrai plus assez surprenant à ce doublage.Mais du coup, et les comédiens ? Eh bien, si on a le droit à de bonnes surprises dans le casting, on a aussi des choix très étonnants et des petites déceptions. Mais commençons par Fujiko doublé par Sarah Cornibert. C’est vraiment la très bonne surprise de ce doublage. Elle a la voix qui correspond parfaitement à cette femme au combien sulfureuse, et elle se débrouille particulièrement bien la plupart du temps, malgré quelques hésitations ponctuelles, notamment sur les premiers épisodes. Elle se débrouille particulièrement bien dans les moments où le personnage est insolent envers ses interlocuteurs, mais aussi dans les moments où elle joue davantage les séductrices. En clair, elle arrive à jouer la plupart des facettes de Fujiko, avec parfois quelques maladresses, mais avec beaucoup de sincérité, on arrive à croire en l’histoire folle que vit son personnage. Une belle surprise. Idem pour Fabien Albanèse sur Lupin qui a tout à fait cerné, lui aussi, le personnage, qu’il interprète en nous offrant un Lupin très sympathique, avec une voix qui correspond bien à la loufoquerie qu’a le personnage dans cette série en particulier. D’autant plus qu’il nous propose un très bon jeu dans l’ensemble, et qui ne fait d’ailleurs que s’améliorer d’épisode en épisode, jusqu’à l’épisode final où il est tout simplement excellent sur Lupin. Selon moi, sa prestation mériterait d’être davantage mise en avant, d’autant qu’il avait le timbre parfait pour le personnage. Bref, deux belles surprises sur ce doublage. Non, la déception envers celui-ci vient plutôt de Laurent Pasquier. S’il nous offre un assez bon Zenigata qui n’a pas à rougir sur sa prestation tout au long de la série, il nous propose au contraire un assez mauvais Jigen. En effet, on sent le côté trop artificiel et trop forcé de sa voix, malgré un jeu plutôt correct, et c’est bien dommage. Jigen aurait mérité d’avoir une voix qui lui soit attitrée à mon humble avis, et ce même si, doublage lyonnais oblige, il aurait été certainement choisi parmi l’équipe de doublage « habituel » de O’Bahamas. Par contre, en ce qui concerne Marc Wilhelm sur Goemon, pas grand-chose à dire sur sa prestation qui est très correcte, d’autant que son rôle est assez en retrait sur l’ensemble des productions doublées, excepté dans le film qui lui est consacré, où il est logiquement plus impliqué et nous propose un assez bon Goemon. Un bon travail. Quant à Oscar, le sbire un poil trop attaché à son supérieur qu’est Zenigata, c’est Michaël Maino qui lui prête une voix très sympathique, qui à défaut d’être marquante, correspond très bien à ce personnage inédit rempli de mystères. Enfin, en ce qui concerne les ambiances et les voix secondaires, on retrouve des habitués du studio O'bahamas avec la D.A Karl-Line Heller, mais aussi Angélique Heller, Franck Adrien, Dany Beneditto, et bien d’autres encore dont on n’a pas réussi à reconnaître les voix qui savent être là comme il faut, et comme la série ne montre que très peu de foules, à de très rares occasions, ce nombre de comédiens secondaires réduits ne pose pas énormément de problèmes, alors qu’elle l’a été dans des séries comme Haikyuu.
La série est sortie chez Blackbox en deux éditions, dont l'une collector (celle visible ici). |
Ainsi, on peut dire que le doublage lyonnais de Lupin est au final plutôt sympathique, malgré le manque de moyens avec le faible nombre de comédiens alloués et quelques maladresses, grâce à des comédiens principaux impliqués, et une adaptation de qualité, basée d’un script anglais, mais qui n’édulcore pas l’histoire et le contenu de la série, bien au contraire. La traduction de rares fonds musicaux est un plus très appréciable également, car extrêmement rare sur les doublages français, quel que soit leur budget d’ailleurs. Cela étant, comme dit précédemment, la série ne rencontra pas le succès attendu en vidéo et aucune diffusion à la télévision de ces productions n’eut lieu, si bien que cela n’a pas justifié aux yeux de Blackbox l’acquisition de nouvelles productions Lupin. Ainsi, seule la première série Lupin fut rééditée chez eux en 2019. Justement, c’est cette même année, lors de la convention Japan Expo, que fut diffusé un OAV spécial de Lupin III, où surprise, ce n’était pas le casting lyonnais que l’on retrouvait !!!
II. Quand la Belgique appelle le Lupin !
Eh oui, car cette année-là, Japan Expo venait de diffuser en réalité un OAV qui faisait en réalité partie d’un package d’épisode doublé comprenant la série Lupin III : Part 5, sortie en 2018. Mais tout cela, on ne le découvrit qu’a posteriori quand, en novembre 2020, la Partie 5 fut diffusée sur la chaîne Mangas, avec un doublage qui correspondait parfaitement à celui de l’OAV diffusé auparavant. OAV qui se retrouva justement ajouté aux épisodes de la série sur les différentes plateformes de replay, notamment celle d’Amazon Prime avec l’abonnement Mangas. Nous sommes donc face à un doublage assez atypique, car exploité de manière assez curieuse, non pas pour une sortie vidéo, mais bien une diffusion télévisée, dont les rediffusions sont régulières sur Mangas, y compris aujourd’hui. Mais du coup, vous me direz, qui a lancé ce projet de doublage de cette série, qui en sont les acteurs qui y ont participé, et que vaut-il au final ? De nombreuses questions à laquelle il va falloir répondre avec beaucoup de précautions, mais surtout en passant par dessus des frontières, puisqu’il s’agit en réalité d’un doublage belge.
Eh oui, car le doublage de Lupin dont il est question a été entièrement réalisé chez nos voisins, plus précisément au studio Khobalt situé à Bruxelles. On ne sait pas qui est le producteur de ce doublage, mais on peut supposer qu’il s’agit de TMS Entertainment, et plus précisément de sa filiale parisienne qui s’en est occupée en 2018, comme en témoigne les crédits en français sur les diffusions à la télévision, mais aussi une photo de la convention Jonetsu d’avril 2019 où la traduction en français de la série est mentionné alors même que son travail n’est même pas encore proposé au public. Mais pourquoi cette filiale aurait-elle pris les choses en main en faisant un doublage de cette série vers fin 2018 - début 2019 sans avoir la garantie d’avoir un diffuseur, sachant que Mangas n’a acquis la licence qu’en 2020 ? Pourquoi n’ont-ils doublé que cette série et 1 seul OAV ? Pourquoi la Partie 6 diffusée en 2021 sur Mangas n’a pas bénéficié du même traitement, ni les rediffusions de la Partie IV que fera Mangas. Au vu des éléments à notre disposition, l’hypothèse la plus probable est que Netflix a acheté la série et l’OAV pour la diffuser, et à fait produire un doublage, mais qu’ils ont refusé au dernier moment de le diffuser sur leur plateforme, si bien que TMS a récupéré leur matériel et l’a revendu jusqu’à trouver un diffuseur qui était partant.
Mais du coup, maintenant que cette histoire assez ubuesque vous a été racontée, que dire à propos de ce doublage ? Bah tout d’abord, évoquons l’adaptation. Si l’adaptation d’Une Femme nommée Fujiko Mine avait eu droit à plusieurs adaptateurs, ici, une seule personne s’en est occupée pour la série et l’OAV inclus, à savoir Sophie Servais. Cette dernière est connue pour ses nombreuses adaptations qu’elle a faites, notamment dans la série animée Pokémon depuis le cycle Diamant et Perle, mais aussi pour différentes adaptations occasionnelles qu’elle a pu faire sur certaines séries et films, dont très récemment dans Lisa - Un nouveau destin, pour TF1 Séries Films. Nous sommes donc face à une adaptatrice qui n’a donc plus rien à prouver et qui propose pour ce doublage un travail de grande qualité, sans être exceptionnelle pour autant. Les textes sont fluides, vivants, et fidèles à la version originale. Une belle surprise donc. Pour ce qui est de la direction artistique, elle est réalisée par Xavier Percy, comédien belge particulièrement reconnue, puisqu’il a souvent travaillé par le passé sur des animés, notamment dans les années 2000 en interprétant Bobby Shearer dans Inazuma Eleven, Gin dans les premiers épisodes de Détective Conan, ou encore Kiba et Neji dans Naruto. Il se fera aussi remarquer ultérieurement pour sa direction artistique sur Aggretsuko. Une bien belle pointure du doublage d’animée en Belgique donc, pour un résultat de qualité, avec des comédiens très bien dirigés et investis dans le doublage, ce qui ne peut que faire plaisir. Mais du coup, quels choix Xavier Percy a-t-il fait pour son casting ? Voyons ça de suite !!!
Le premier choix de comédien pour lequel on ne peut décemment pas passer à côté est Maxime Donnay sur Lupin. Pour moi, c’est une excellente surprise sur le personnage. Il n’incarne pas Lupin, il est tout simplement Lupin. Si Fabien Albanèse avait placé la barre haute sur ce personnage, il arrive à faire encore mieux, en savant bien retranscrire la malice et l’intelligence du personnage, sans oublier son côté fantasque. Et niveau jeu, c’est vraiment excellent, bien aidé par l’adaptation, dont on sent qu’il arrive à tirer parti. Pour moi, il fait sans aucun doute partie des meilleurs comédiens sur Lupin, avec Philippe Ogouz et Marcel Guido. Pour ce qui est de Jigen, il est doublé ici par Michel Hinderyckx, un comédien à la voix extrêmement reconnaissable, et qui a fait ses armes sur de nombreux séries et films animés, notamment sur Pokémon dont il est le narrateur depuis le cycle Diamant et Perle. Il nous offre un Jigen à la voix plus âgé que ce à quoi on avait été habitué dans les précédents doublages, mais ce petit défaut est largement compensé par son jeu impeccable, où on sent qu’il s’amuse bien sur le rôle, et au final, on s’habitue au fil des épisodes à sa voix si caractéristique sur le personnage. Quant à Jean-François Rossion sur Goemon, prononcé dans cette VF « goémont », il nous propose une voix très sympathique et qui correspond parfaitement au personnage. Un bon boulot de sa part, sachant qu’il ne double qu’assez peu das l’animation japonaise comparativement à d’autres comédiens présents au casting. Je pense notamment à Robert Dubois sur Zenigata. Par rapport à d’autres comédiens qui ont eu à interpréter le rôle, je trouve qu’il se rapproche énormément de la nouvelle voix originale du personnage en japonais, Kōichi Yamadera. Et ce n’est pas tant un bien ni un mal, étant donné que sa prestation est globalement de très grande qualité, mais elle n’égale pas cependant d’autres comédiens qui se sont succédé sur le rôle, notamment Jacques Ferrière ou Patrick Messe. Au contraire, Audrey Devos sur Fujiko offre la voix sensuelle et manipulatrice qui correspond parfaitement au personnage, et qui n’a rien à rougir face à Catherine Lafond ou encore Sarah Cornibert. Une très bonne surprise également. Enfin, pour les rôles secondaires, nous avons l’un des doublages de Lupin, avec le doublage de la seconde série par IDDH, avec le plus de comédiens secondaires, 37 au total, ce qui nous offre des ambiances de qualité, ainsi que pour la plupart des personnages secondaires voire tertiaires, une voix qui leur est unique, ce qui est vraiment le gros point fort de ce doublage. Mention spéciale d’ailleurs à Marie Braam sur Ami, un personnage secondaire très important aux épisodes « fil rouge » de la série, qui arrive très bien à jouer le côté blasé qu’a le rôle, tout en faisant évoluer son jeu au fil des épisodes pour suivre l’évolution du personnage. Une comédienne qui ne cessera de m’étonner par son talent sur les nombreux personnages qu’elle interprète.
La série n'étant plus disponible sur Prime Vidéo, le seul moyen de regarder la série aujourd'hui dans sa version française est d'attendre une nouvelle diffusion sur La Chaîne Mangas... |
Mais du coup, qu’en conclure sur ce doublage belge de Lupin ? Qu’il s’agit tout simplement d’un des meilleurs doublages, à mon humble avis, sur la franchise depuis le doublage d’IDP ! Les comédiens sont bien dirigés, et impliqués dans ce qu’il double, ils sont suffisamment nombreux pour permettre de bien distribuer les rôles comme il faut, et l’adaptation est nickel. Un très bon doublage pour un animé qui le méritait totalement à mon humble avis. D’ailleurs, c’est à partir de ce doublage-ci que Maxime Donnay devint la voix officielle de Lupin, qu’il conservera ensuite dans tous les doublages ultérieurs, et ces derniers, qui ont pour particularité tous deux d’avoir tous deux un casting franco-belge, nous en parleront prochainement, dans la 5e et dernière partie de cette rétrospective consacrée aux doublages de Lupin.
Comme à mon habitude, avant de vous laisser, je remercie les amis Jet Suzuyaki et WizzLight, sans qui cette série d’articles n’aurait jamais été possible. Je remercie également le site Planète Jeunesse et son forum, où je récupère très souvent les informations dont j’ai besoin pour parler de la manière la plus factuelle possible de ces doublages. Quoi qu’il en soit, j’espère que cette longue série d’articles sur Lupin continue de vous plaire, et j’ai vraiment hâte de conclure cette série très prochainement. Sur ce, je vous souhaite bonne journée, ou bonne soirée, tout dépend de l’heure où vous lisez cet article, et à dans moins d’un mois pour une autre suite, cette fois-ci d’un petit truc sympa😉
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